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11 otsaila, 2014

Chaque disque
de Nevermind Trio est un chapitre à part dans la trajectoire de ce groupe. Il
est à rappeler qu’ Hasier Oleaga (batterie), Jorge Abadias (guitare) et Aritz
Luzuriaga (contrebasse) se sont regroupés pour faire des versions de Nirvana
–et, tant qu’ils y étaient, remémorer des moments vécus dans les années 90-, et
de cette expérience surgit Nevermind People(Errabal, 2009), premier
disque du trio, avec des thèmes du groupe de Seattle et enregistré avec la
collaboration de la chanteuse Ainara Ortega. 

 

La suivante
démarche discographique fut Be (Errabal, 2011), un travail dans
lequel il n’y a plus aucune trace de Kurt Cobain, et qui a été fait avec la
plus qu’évidente intention d’éliminer tout élément limitant ou empêchant le
trio d’avancer dans le chemin de la beauté et de la liberté. À côté de
compositions propres inspirées directement par Mikel Laboa, Jordi Bonell ou
Wilco, les trois musiciens ont hardiment adapté l’univers baroque et intuitif
de Giovani Batistta Pergolesi et Modest Mussorgski.

 

Nevermind Trio
retourne renouvelé et renforcé dans ce troisième disque. D’un côté, la
contrebasse a cédé le passage au saxophone de Julen Izarra, et d’autre part, le
disque est composé intégralement de compositions propres, mise à part Dear
Prudence
 (The Beatles), et a été enregistré et mixé par Timoteo
Ozaeta Jalas (Potato). Avec cette formation et instrumentation
non habituelles, les trois musiciens sont parvenus à développer un discours
musical particulier et ont placé l’identité de Nevermind Trio dans les sons à
l’avant-garde du jazz. Sans complexes et avec la ferme volonté d’avancer. 

Albisteak

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