FERMES, BRILLANTS ET AGRESSIFS SUR LA ROUTE DU BLUES.

5 azaroa, 2012

Blues & Decker n’est pas le groupe de blues
typique qui cherche à être fidèle à un son classique ou traditionnel, ou
qui se limite à faire des versions, plus ou moins personnelles, de vieilles
matières connues du genre. L’esprit qui guide les membres du groupe
 consiste plutôt à
s’approprier du blues pour le mélanger avec d’autres styles, et c’est pour cela
qu’ils ont décidé de baptiser son premier travail Stealin’ the blues, titre qui
veut souligner le rôle d’outsiders du groupe dans le genre.

Gustavo Pérez (voix et guitare
rythmique), Ludwig Molina
(batterie), Kike Cuetos (basse) et Guzmán Lanza (guitare soliste) se
joignent durant l’année 2009, et en vertu des essais, ils trouvent un lien
commun qui surgit du blues classique et de toutes ses variantes, et qui a
postérieurement define un style plus dur qui pourrait être étiqueté comme
blues-rock dans lequel tous les membres sont confortables avec les références
choisies. En mai 2010 le groupe enregistre sa première maquette et commence à
offrir de nombreux concerts dans des bars (le meilleur emplacement pour
profiter de la musique en direct), festivals d’Asturies (Semaine Noire.  That’s All Folks Festival, 1º Festival de
Blues Gijon Route A66…) , et sporadiquement
en Galicie et à Leon.

Après deux années consacrées à se perfectionner dans le direct et composer sa
propre musique, au printemps 2012 ce quatuor entre dans les studios Magoo
d’Oviedo pour enregistrer, avec Juan Martinez comme technicien de son, les neuf
chansons qui conforment leur premier disque. Toutes ont le blues comme fond,
mais Blues & Decker enrichit chacune des chansons avec de petits détails,
accords différents, dribbles mélodiques ou stylistiques qui donnent comme
résultat des compositions propres catégoriques qui les approchent au rock
psychadélique des années 70 (Till dawn)
ou au funk-metal (Tomorrow); ils
savent aussi jouer doux,  du blues-rock intimiste et maîtrisé (Blues is dead), ou dans des pièces avec
une plus grande sophistication et élégance (Stealin’ the soul). Si ils décident de prendre un chemin plus
classique (Non Worries) ou même si
ils frappent au blues électrique d’une grande intensité vía Chicago mélangée
avec des goutes de swing (Posology),
ils s’avèrent  aussi convaincants, et que dire des versions qu’ils font de
grands classiques comme Shame, shame, shame (Jimmy Reed) – enrichie avec la
contribution à l’harmonica joué par David García, membre de The Blind Lemons-
et John The Revelator, le thème que Son House interprétait généralement à
capella. Tout cela accompagné de bonnes paroles qui fuient les clichés vis à
vis du blues, et soutenus dans un son ferme, brillant et agressif, réflet de ce
qu’ils offrent  généralement dans leurs concerts.

Stealin’ the Blues, enveloppé dans un magnifique design de Diego Perez
Gonzalez, est une excellente lettre de présentation pour un groupe qu’il a un
long chemin à parcourir mais qui peut être très fier de de ce qui est fait
jusqu’à présent.

 

Albisteak

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